L’art doit travailler au bonheur de l’humain. L’idée est si simple qu’on se demande pourquoi on a si peu réfléchi à la portée éthique et consolatrice de l’art, ou encore à l’hospitalité que la littérature offre à la souffrance. Yvon Rivard nous montre à la suite de Camus que l’écriture fait du bien. 2010.
Depuis la rencontre de Marguerite, après des années d'errance entre Françoise et Clara, la vie d'Alexandre est devenue un long fleuve presque tranquille. Maintenant dans la soixantaine, il vient d'acheter dans le Bas-du-Fleuve un petit chalet juché sur les rochers, pour y apprendre à mourir, en écrivant jusqu'au dernier jour qu'il imagine « comme un fruit mûr, lourd de toute une vie, aussi léger qu'un instant ».
Écrite avec une sincérité impitoyable, dans une prose aussi simple que lumineuse, cette nouvelle version de l'éternel triangle amoureux donne un livre d'une vérité qui n'a d'égale que sa beauté.
Alexandre est écrivain. Il a cinquante ans et, derrière lui, un passé jonché d'amours tumultueuses. Le voici seul à Paris, à attendre Clara, son amante qui ne viendra pas, et à habiter par la pensée le monde de Jeanne, sa petite-fille, à travers qui se révèle à lui ce qu'il sait mais a oublié depuis toujours : que l'enfance est notre seule, notre plus vraie patrie.
Deuxième roman d'Y. Rivard, paru originalement en 1979, L'Ombre et le Double est l'invitation à un fascinant voyage intérieur, où le lecteur sera invité à réfléchir sur la question des origines.
En 1974, Yvon Rivard est un jeune professeur qui n’a pas encore publié, alors quePierre Vadeboncœur est un essayiste consacré sur le point de prendre sa retraite. Les deux hommes entreprennent à ce moment-là une correspondance qui ne se concluera qu’avec la mort de Vadeboncœur, en 2010.